BIRDSTONE Loss
LOSS est né dans la continuité de SEER. Alors que SEER raconte le parcours initiatique d'un prophète, de son élévation jusqu'à sa mort et sa damnation finale, LOSS met en scène son enfant spirituel, remettant en question les préceptes de cette figure mystique et de son héritage. Comme son nom le laissait le présager, LOSS est construit autour des concepts du deuil et de la perte. Le propos y est plus politique. L'enfant spirituel entre en conflit avec l'héritage du prophète, avec ses partisans et le monde qu'il a contribué à faire naître. Il remet en question l'ordre établi et envisage de brûler l'ancien monde pour en rebâtir un nouveau. Au cours de sa révolte, ce personnage va traverser les différentes phases du deuil, de la colère au doute, de la folie au renoncement, pour enfin trouver une forme d'acceptation et de renaissance.
Alors que SEER fut le fruit d'une impulsion condensée, avec un enregistrement éclair et produit dans une dynamique plus uniforme, LOSS a quant à lui été construit sur le temps long. En voulant repousser les limites de leur esthétique première, les trois musiciens ont cumulé plusieurs influences et ambitions communes. Il en sort une œuvre plus moderne, colorée : le trio conserve ses racines mais emprunte des sentiers nouveaux.
Alors que SEER fut le fruit d'une impulsion condensée, avec un enregistrement éclair et produit dans une dynamique plus uniforme, LOSS a quant à lui été construit sur le temps long. En voulant repousser les limites de leur esthétique première, les trois musiciens ont cumulé plusieurs influences et ambitions communes. Il en sort une œuvre plus moderne, colorée : le trio conserve ses racines mais emprunte des sentiers nouveaux.
Publié le
L&T Le 06/05/2022