interview
Scrtch
Un duo basse/batterie à l'étrange nom "SCRTCH" et aux visuels étonnants. Il n'en fallait pas plus pour attiser notre curiosité. Une interview du groupe pour en apprendre plus sur eux et leur musique.
L&T: Salut, Pouvez vous nous présenter le groupe et pourquoi ce nom très particulier ?
S: Salut. SCRTCH est un duo basse-batterie formé originellement en 2015, il se compose de Luc B. au chant lead et à labasse et de Rouag H. à la batterie et aux choeurs. A la base, on a monté ce projet pour le fun et on n'avait pas forcément choisi de nom. Sauf qu'on a vite dû trouver une solution quand est arrivée la date de notre premier concert (Les Nuits Secrètes 2015). On a cherché et cherché pendant un bon bout de temps et après avoir usé de tout ce qui nous semblait pas mal, on a regardé dans nos titres de morceaux que l’on avait et on avait nommé un morceau “Scratch” qui provient d’une vanne entre nous. On trouvait ça simple, percutant et brutal, c'était ce qu’il nous fallait on dira.
L&T: Comment vous est venue l'idée de faire un duo uniquement ?
S: On a commencé ensemble dans un trio plutôt axé stoner (Hype Donkeys), mais on a dû stopper ce projet quand notre meilleur pote, à la basse à ce moment-là, a été obligé de quitter la région pour ses études. L'entente musicale passait bien entre nous, et on voulait passer à un projet plus brut, et revenir aux bases d'où le basse-batterie tout simple.
L&T: Il y a pas mal de duo Basse/Batterie, je pense à Royal Blood, Slave mais surtout Death From Above qui semble plus être une référence pour vous par exemple. Pourquoi pas de guitares ?
S: Effectivement, le projet s'est aussi construit autour d'inspirations telles que DFA 1979, leur premier album "You're A Woman, I'm a Machine" a sonné comme une révélation pour nous. L'idée était vraiment de sortir du lot, de la mode des power trio de l'époque et d'essayer d'être originaux et inventifs. Je pense que le fait d'être limité à une basse, instrument relayé au rang de section rythmique d'habitude, nous a poussé à rentrer dans un autre mode de composition....
L&T: Basse/Batterie, c'est la base de chaque chansons ou musiques. C'est pour être au plus près du son "brut" ? Du son sans fioriture ?
S: Je ne dirais pas qu'il n'y a pas de fioritures, puisqu’on utilise quand même pas mal d'effets sonores qui pourraient être considérés comme telles (des fioritures) ; on essaie quand même de se casser la tête sur des mélodies complexes autant que faire se peut. Je dirais plutôt qu'on essaie de déconstruire ce concept de base rythmique pour en faire l'essence même de nos morceaux.
L&T: Comment vous définissez votre musique ?
S: Brute et Intense (tel un parfum)
L&T: Vous naviguez dans univers musical étrange fait de contrastes car on trouve du "bruit et mélodies", "lumière et noirceur"..... ?
S: On a eu beaucoup de discussions sur l'intérêt du groupe et le message à développer, nous sommes deux personnalités très différentes qui se retrouvent pour former une identité unique. On trouvait ça super important d’en faire notre force et de le mettre en avant. Les deux morceaux avec tous les produits artistiques autour font partie de cette dualité, la pochette est pensée ainsi, les morceaux choisis aussi ainsi que l’image que l’on veut renvoyer. Notre musique en est influencée pour que le propos soit clair, d'où le mélange de bruit avec mélodies et de la noirceur avec la lumière.
L&T: Vous avez un son prenant puissant, rebelle et brut comme je le disais juste avant, mais des textes assez noirs quand même. Quels thèmes vous abordez ?
S: La remise en question, la compréhension de ce qui nous entoure et les leçons pour avancer. Limite, SCRTCH est une introspection à paroles ouvertes si je puis dire. On parle d’émotions telles que la peur, l’abandon, la colère, la frustration et on les associe à des événements, des ressentis.
L&T: Qu'entendez vous par "mélodies vicieuses" comme inscrit sur votre présentation ?
S: Des mélodies assez malsaines peut-être, on aime le vice, le fait que nos mélodies soient teintées de vice est une bonne chose.
L&T: Est ce que vous avez composé en pensant à la scène ?
S: Nos premières compos n'étaient vraiment pas pensées comme de futurs sons joués live. Mais avec le temps, on a de plus en plus imaginé ce que tel ou tel morceau donnerait sur scène. Ça nous a forcé à songer d'emblée à des variations différentes, des nuances, etc...
L&T: Dernières questions rituelles: Est ce que vous pourriez définir le groupe en 2 ou 3 mots ?
S: BASS & DRUM MAKING NOISE. Bon ok, y a 4 mots, désolé. (Rires)
L&T: Quel est le dernier album ou le dernier morceau que vous avez écouté ?
Luc : Fugazi - Instrument Soundtrack
Rouag : Parliament – Mothership Connection
L&T: Merci à vous pour cette interview.
S: Merci à toi
L&T le 22 Avril 2021
L&T: Salut, Pouvez vous nous présenter le groupe et pourquoi ce nom très particulier ?
S: Salut. SCRTCH est un duo basse-batterie formé originellement en 2015, il se compose de Luc B. au chant lead et à labasse et de Rouag H. à la batterie et aux choeurs. A la base, on a monté ce projet pour le fun et on n'avait pas forcément choisi de nom. Sauf qu'on a vite dû trouver une solution quand est arrivée la date de notre premier concert (Les Nuits Secrètes 2015). On a cherché et cherché pendant un bon bout de temps et après avoir usé de tout ce qui nous semblait pas mal, on a regardé dans nos titres de morceaux que l’on avait et on avait nommé un morceau “Scratch” qui provient d’une vanne entre nous. On trouvait ça simple, percutant et brutal, c'était ce qu’il nous fallait on dira.
L&T: Comment vous est venue l'idée de faire un duo uniquement ?
S: On a commencé ensemble dans un trio plutôt axé stoner (Hype Donkeys), mais on a dû stopper ce projet quand notre meilleur pote, à la basse à ce moment-là, a été obligé de quitter la région pour ses études. L'entente musicale passait bien entre nous, et on voulait passer à un projet plus brut, et revenir aux bases d'où le basse-batterie tout simple.
L&T: Il y a pas mal de duo Basse/Batterie, je pense à Royal Blood, Slave mais surtout Death From Above qui semble plus être une référence pour vous par exemple. Pourquoi pas de guitares ?
S: Effectivement, le projet s'est aussi construit autour d'inspirations telles que DFA 1979, leur premier album "You're A Woman, I'm a Machine" a sonné comme une révélation pour nous. L'idée était vraiment de sortir du lot, de la mode des power trio de l'époque et d'essayer d'être originaux et inventifs. Je pense que le fait d'être limité à une basse, instrument relayé au rang de section rythmique d'habitude, nous a poussé à rentrer dans un autre mode de composition....
L&T: Basse/Batterie, c'est la base de chaque chansons ou musiques. C'est pour être au plus près du son "brut" ? Du son sans fioriture ?
S: Je ne dirais pas qu'il n'y a pas de fioritures, puisqu’on utilise quand même pas mal d'effets sonores qui pourraient être considérés comme telles (des fioritures) ; on essaie quand même de se casser la tête sur des mélodies complexes autant que faire se peut. Je dirais plutôt qu'on essaie de déconstruire ce concept de base rythmique pour en faire l'essence même de nos morceaux.
L&T: Comment vous définissez votre musique ?
S: Brute et Intense (tel un parfum)
L&T: Vous naviguez dans univers musical étrange fait de contrastes car on trouve du "bruit et mélodies", "lumière et noirceur"..... ?
S: On a eu beaucoup de discussions sur l'intérêt du groupe et le message à développer, nous sommes deux personnalités très différentes qui se retrouvent pour former une identité unique. On trouvait ça super important d’en faire notre force et de le mettre en avant. Les deux morceaux avec tous les produits artistiques autour font partie de cette dualité, la pochette est pensée ainsi, les morceaux choisis aussi ainsi que l’image que l’on veut renvoyer. Notre musique en est influencée pour que le propos soit clair, d'où le mélange de bruit avec mélodies et de la noirceur avec la lumière.
L&T: Vous avez un son prenant puissant, rebelle et brut comme je le disais juste avant, mais des textes assez noirs quand même. Quels thèmes vous abordez ?
S: La remise en question, la compréhension de ce qui nous entoure et les leçons pour avancer. Limite, SCRTCH est une introspection à paroles ouvertes si je puis dire. On parle d’émotions telles que la peur, l’abandon, la colère, la frustration et on les associe à des événements, des ressentis.
L&T: Qu'entendez vous par "mélodies vicieuses" comme inscrit sur votre présentation ?
S: Des mélodies assez malsaines peut-être, on aime le vice, le fait que nos mélodies soient teintées de vice est une bonne chose.
L&T: Est ce que vous avez composé en pensant à la scène ?
S: Nos premières compos n'étaient vraiment pas pensées comme de futurs sons joués live. Mais avec le temps, on a de plus en plus imaginé ce que tel ou tel morceau donnerait sur scène. Ça nous a forcé à songer d'emblée à des variations différentes, des nuances, etc...
L&T: Dernières questions rituelles: Est ce que vous pourriez définir le groupe en 2 ou 3 mots ?
S: BASS & DRUM MAKING NOISE. Bon ok, y a 4 mots, désolé. (Rires)
L&T: Quel est le dernier album ou le dernier morceau que vous avez écouté ?
Luc : Fugazi - Instrument Soundtrack
Rouag : Parliament – Mothership Connection
L&T: Merci à vous pour cette interview.
S: Merci à toi
L&T le 22 Avril 2021