interview
Dropdead Chaos
Rencontre avec Jacou, le bassiste du groupe Dropdead Chaos. Ce groupe, qui semblait éphémère et qui s'est créé durant le confinement sort un excellent premier album "Underneath The Sound". Quand on voit qui fait partie de ce projet, on ne s'étonne pas qu'il s'agit d'un pur groupe de live avec une énergie de tous les instants. Et c'est sûr qu'on retrouvera Dropdead Chaos partout sur les scènes metal, et sûrement très bientôt avec un second opus...
L&T: Vous aviez déjà en tête de créer ce projet Dropdead Chaos "entre vous" avant la pandémie, ou bien, c'est vraiment la pandémie qui vous a décidé à le créer ?
Jacou: Hello, absolument pas. Dropdead chaos est clairement une chimère musicale qui a vu le jour uniquement à cause (ou grâce) au confinement. Rien n'était prémédité.
L&T: D'ailleurs pourquoi "Dropdead Chaos" ?
Jacou: En anglais, lorsque tu mets le mot "dropdead" avant un adjectif cela a pour but de renforcer la notion de l’adjectif en question. Par exemple "dropdead gorgeous" peut être traduit par "mortellement belle". HK, notre producteur, est arrivé avec cette idée de nom de groupe voulant mettre en lumière que quelque chose de beau était né en plein chaos. Cela nous a paru comme une évidence !
L&T: Vous avez sorti un titre "Black Thoughts" dont tous les bénéfices ont été reversés à la Fondation de France, puis 2 autres singles. C'était un projet éphémère, ou vous aviez déjà en tête de le consolider et le perpétuer ?
Jacou: Durant cette période difficile (pour rappel, nous ne pouvions plus exercer notre métier de musicien.), nous voulions simplement nous occuper et nous amuser en faisant de la musique, même à distance. Cependant, l'alchimie entre nous était tellement forte, tant humainement que musicalement, que nous avons écrit un second titre qui a conforté nos sentiments. C’est à ce moment-là que l'idée de devenir un groupe a germé. Au second confinement, nous étions en train de bosser sur notre 3e titre (Humans) et nous avons pris la décision de devenir un groupe et de nous inscrire dans le temps. Maintenant, nous sortons notre premier album "Underneath The Sound" avec la ferme intention de le défendre et d’en faire d’autres.
L&T: Quand et/ou comment est venu l'idée de vous regrouper ?
Jacou: À la base, c’est Sylvain (Sidilarsen, qui a quitté le groupe depuis quelques mois) qui a contacté Baptiste puis moi pour nous proposer de faire un titre en mode collab. Il n’y avait pas grand-chose de concret et le titre était plus une succession d’idées de riffs qu’une vraie chanson finalisée. J’ai donc appelé HK du Vamacara Studio qui était aussi à l’arrêt à l’époque du premier confinement. Il m’a demandé si nous avions d’autres musiciens (batteur, chanteur…). Quand je lui ai dit que nous n’avions rien, il a immédiatement appelé tout le reste du groupe à savoir Boris (batterie, Betraying the Martyrs), Deha (chant/claviers), Nils (solo) et Renato (chant). Et puis tout s’est enchaîné très vite. Au final, on s’est retrouvé avec un titre complètement produit, écrit et arrangé à distance et qui, une fois finalisé, marchait de ouf !
L&T: Comment on peut vous définir musicalement ? Vous avez tous sûrement des références musicales différentes ?
Jacou: La meilleure définition que nous ayons trouvée, c'est Metal Alternatif. Comme tu le soulignes nos influences musicales sont larges et à 8 têtes pensantes dans le groupe ça donne le mélange détonnant et étonnant qu’est devenu DDC. Dans ce premier album, tu vas trouver des sonorités qui vont te rappeler le Neo Metal de la fin des années 90, des touches de Hip hop ainsi que des solos de Heavy Metal endiablés. Le tout avec une prod très moderne.
L&T: Est ce que vous jouez ou composez des morceaux que vous ne pourriez pas jouer avec vos propres groupes ?
Jacou: Absolument. DDC n'est pas comparable avec nos autres projets. Nous composons uniquement pour que ça fonctionne avec DDC. À aucun moment nous recyclons des riffs qui auraient pu être utilisés pour un autre groupe d'un des membres. DDC est un groupe entier qui a sa propre façon d'écrire. Je pense que ce qui fait aussi la force de ce groupe, c’est que tous les membres expriment leurs influences sans entraves. Je me souviens même d’un jour où Hk avait demandé à Nils de faire un solo façon Dragon Force sur "Save Yourself"… Et le pire, c’est que ça fonctionne complètement !
L&T: Est ce que justement vous puisez dans les groupes dans lesquels vous jouez des idées pour créer des compos propres à Dropdead Chaos ?
Jacou: Pas du tout comme je te le disais avant, nous avons notre façon de faire qui est propre à Dropdead et chacun de nous écrit pour servir la musique de DDC.
L&T: On parle de "Underneath The Sound" votre album. Quels thèmes vous développez ?
Jacou: Les thèmes abordés sont forcément liés à la période de pandémie que nous avons traversé. Mais les chanteurs ont aussi voulu parler d’eux. De leurs peurs, de leurs joies, de leurs frustrations, mais également d’espoir. C’est finalement un album très introspectif et personnel qui, paradoxalement, semble parler à beaucoup de monde qui se retrouve dans les textes.
L&T: Je suppose qu'au vu de vos plannings respectifs, cet album a été créé à distance. Mais qui fait quoi dans le groupe ?
Jacou: Nous avons dès le départ travaillé à distance puisque nous étions confinés. Nous avons gardé nos habitudes de travail à distance non pour des causes de planning, mais pour des raisons géographiques. Nous sommes aux quatre coins de la France et de la Belgique donc la méthode à distance nous convient bien. En général, l'un d'entre nous propose une ossature de titre et nous nous mettons tous à l'arranger ensemble. Ensuite, chacun enregistre sa partie et on envoie tout à HK qui réarrange et quand tout le monde est satisfait, on a un titre de Dropdead Chaos.
L&T: Vous avez forcément réussi à vous retrouver pour enregistrer, mais est ce que le fait de jouer avec vos groupes ne vous a pas obligé à accélérer les enregistrements ?
Jacou: À aucun moment, nos autres projets ont été un frein ou un accélérateur pour DDC. On arrive à s'organiser pour tout faire fonctionner correctement. C’est une organisation quasi-militaire, mais c’est nécessaire pour que tout fonctionne le mieux possible, et ce, pour tout le monde. Nous avons trouvé le temps de nous réunir au Vamacara Studio pour enregistrer ce disque sans difficultés et nous avons pris le temps qu'il fallait pour sortir le meilleur album possible.
L&T: Comment vous faites pour organiser des dates de concerts, ça doit être un casse-tête non ?
Jacou: Ce n'est pas si compliqué que ça. On a un agenda partagé que nous tenons à jour de façon rigoureuse et méticuleuse. Nous avons trouvé une méthode de travail et d’organisation qui nous permet de pouvoir développer sereinement DDC.
L&T: En 2021, vous sortez un single "Surfacing" qui est un tribute à Joey Jordison. Pourquoi ce tribute ?
Jacou: Nous avons tous été touchés par le décès de Joey. C'est quelqu'un qui nous a tous marqués chez DDC par son incroyable façon de jouer de la batterie. HK a été le denier producteur à avoir enregistré Joey (avec Sinsaenum). Il a tenu à saluer la mémoire de Joey avec qui il était resté en contact même après la fin des enregistrements. Il nous a proposé l’idée tout en invitant Sean Z (Daath / Sinsaenum / Vented) à poser sa voix. Au final on s’est retrouvé avec une cover de "Slipknot" de qualité avec un sens pour toutes les personnes impliquées. Nous sommes heureux d’avoir pu participer à ce moment.
L&T: En 2022, vous vous retrouvez sur la scène du Hellfest, quel sacré souvenir non ?
Jacou: Oh que oui !! Nous étions extrêmement stressés de jouer ce jour-là car on allait savoir comment les professionnels de la musique et surtout comment le public allaient appréhender notre musique. Je t'avoue que de voir l'Altar se remplir et finir plein avant la fin de notre set nous a donné des ailes (rires). On ne remerciera jamais assez le Hellfest de nous avoir fait confiance et de nous avoir donné cette opportunité. Ce concert restera à jamais gravé dans nos mémoires.
L&T: Bon, question peut être un peu méchante, mais Dropdead Chaos va-t-il continuer après ce 1er album, ou bien cet album est la fin d'un super projet éphémère ?
Jacou: Si je te dis que nous sommes déjà sur le process d’écrire d’un second album ? Mais avant de parler de la suite, que nous voulons, nous allons défendre cet album partout où on nous proposera de le faire. Dropdead Chaos prend toute sa dimension en live. Donc, oui, DDC est un groupe qui sortira des albums et fera des tournées !
L&T: Les dernières questions : je vous ai vu sur scène, au Furious Fest l'été dernier, vous vous entraînez beaucoup pour avoir cette dépense d'énergie sur scène ? Vous devez être à plat à la fin.
Jacou: Je pense que chacun se gère pour pouvoir tout donner sur scène, nous avons tous nos petits rituels de préparation. Effectivement nous donnons TOUT sur scène. Nous ne voyons pas les concerts de DDC autrement. C’est une décharge d’énergie positive que nous voulons partager avec le public.
L&T: 2 ou 3 mots pour définir le groupe ?
Jacou: Sincérité, Volonté/travail, Unité.
L&T: Dernière question : quel est le dernier morceau ou le dernier album que vous avez écouté ?
Jacou: L'album "Underneath The Sound" de DDC pour préparer le prochain concert (rires). Sinon, c'est l'album "Moonshine" des excellents "Spunyboys".
L&T: Merci Jacou pour cette interview.
Jacou: Merci à toi.
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https://www.instagram.com/dropdeadchaosofficial/
L&T Le 22.04.2023
L&T: Vous aviez déjà en tête de créer ce projet Dropdead Chaos "entre vous" avant la pandémie, ou bien, c'est vraiment la pandémie qui vous a décidé à le créer ?
Jacou: Hello, absolument pas. Dropdead chaos est clairement une chimère musicale qui a vu le jour uniquement à cause (ou grâce) au confinement. Rien n'était prémédité.
L&T: D'ailleurs pourquoi "Dropdead Chaos" ?
Jacou: En anglais, lorsque tu mets le mot "dropdead" avant un adjectif cela a pour but de renforcer la notion de l’adjectif en question. Par exemple "dropdead gorgeous" peut être traduit par "mortellement belle". HK, notre producteur, est arrivé avec cette idée de nom de groupe voulant mettre en lumière que quelque chose de beau était né en plein chaos. Cela nous a paru comme une évidence !
L&T: Vous avez sorti un titre "Black Thoughts" dont tous les bénéfices ont été reversés à la Fondation de France, puis 2 autres singles. C'était un projet éphémère, ou vous aviez déjà en tête de le consolider et le perpétuer ?
Jacou: Durant cette période difficile (pour rappel, nous ne pouvions plus exercer notre métier de musicien.), nous voulions simplement nous occuper et nous amuser en faisant de la musique, même à distance. Cependant, l'alchimie entre nous était tellement forte, tant humainement que musicalement, que nous avons écrit un second titre qui a conforté nos sentiments. C’est à ce moment-là que l'idée de devenir un groupe a germé. Au second confinement, nous étions en train de bosser sur notre 3e titre (Humans) et nous avons pris la décision de devenir un groupe et de nous inscrire dans le temps. Maintenant, nous sortons notre premier album "Underneath The Sound" avec la ferme intention de le défendre et d’en faire d’autres.
L&T: Quand et/ou comment est venu l'idée de vous regrouper ?
Jacou: À la base, c’est Sylvain (Sidilarsen, qui a quitté le groupe depuis quelques mois) qui a contacté Baptiste puis moi pour nous proposer de faire un titre en mode collab. Il n’y avait pas grand-chose de concret et le titre était plus une succession d’idées de riffs qu’une vraie chanson finalisée. J’ai donc appelé HK du Vamacara Studio qui était aussi à l’arrêt à l’époque du premier confinement. Il m’a demandé si nous avions d’autres musiciens (batteur, chanteur…). Quand je lui ai dit que nous n’avions rien, il a immédiatement appelé tout le reste du groupe à savoir Boris (batterie, Betraying the Martyrs), Deha (chant/claviers), Nils (solo) et Renato (chant). Et puis tout s’est enchaîné très vite. Au final, on s’est retrouvé avec un titre complètement produit, écrit et arrangé à distance et qui, une fois finalisé, marchait de ouf !
L&T: Comment on peut vous définir musicalement ? Vous avez tous sûrement des références musicales différentes ?
Jacou: La meilleure définition que nous ayons trouvée, c'est Metal Alternatif. Comme tu le soulignes nos influences musicales sont larges et à 8 têtes pensantes dans le groupe ça donne le mélange détonnant et étonnant qu’est devenu DDC. Dans ce premier album, tu vas trouver des sonorités qui vont te rappeler le Neo Metal de la fin des années 90, des touches de Hip hop ainsi que des solos de Heavy Metal endiablés. Le tout avec une prod très moderne.
L&T: Est ce que vous jouez ou composez des morceaux que vous ne pourriez pas jouer avec vos propres groupes ?
Jacou: Absolument. DDC n'est pas comparable avec nos autres projets. Nous composons uniquement pour que ça fonctionne avec DDC. À aucun moment nous recyclons des riffs qui auraient pu être utilisés pour un autre groupe d'un des membres. DDC est un groupe entier qui a sa propre façon d'écrire. Je pense que ce qui fait aussi la force de ce groupe, c’est que tous les membres expriment leurs influences sans entraves. Je me souviens même d’un jour où Hk avait demandé à Nils de faire un solo façon Dragon Force sur "Save Yourself"… Et le pire, c’est que ça fonctionne complètement !
L&T: Est ce que justement vous puisez dans les groupes dans lesquels vous jouez des idées pour créer des compos propres à Dropdead Chaos ?
Jacou: Pas du tout comme je te le disais avant, nous avons notre façon de faire qui est propre à Dropdead et chacun de nous écrit pour servir la musique de DDC.
L&T: On parle de "Underneath The Sound" votre album. Quels thèmes vous développez ?
Jacou: Les thèmes abordés sont forcément liés à la période de pandémie que nous avons traversé. Mais les chanteurs ont aussi voulu parler d’eux. De leurs peurs, de leurs joies, de leurs frustrations, mais également d’espoir. C’est finalement un album très introspectif et personnel qui, paradoxalement, semble parler à beaucoup de monde qui se retrouve dans les textes.
L&T: Je suppose qu'au vu de vos plannings respectifs, cet album a été créé à distance. Mais qui fait quoi dans le groupe ?
Jacou: Nous avons dès le départ travaillé à distance puisque nous étions confinés. Nous avons gardé nos habitudes de travail à distance non pour des causes de planning, mais pour des raisons géographiques. Nous sommes aux quatre coins de la France et de la Belgique donc la méthode à distance nous convient bien. En général, l'un d'entre nous propose une ossature de titre et nous nous mettons tous à l'arranger ensemble. Ensuite, chacun enregistre sa partie et on envoie tout à HK qui réarrange et quand tout le monde est satisfait, on a un titre de Dropdead Chaos.
L&T: Vous avez forcément réussi à vous retrouver pour enregistrer, mais est ce que le fait de jouer avec vos groupes ne vous a pas obligé à accélérer les enregistrements ?
Jacou: À aucun moment, nos autres projets ont été un frein ou un accélérateur pour DDC. On arrive à s'organiser pour tout faire fonctionner correctement. C’est une organisation quasi-militaire, mais c’est nécessaire pour que tout fonctionne le mieux possible, et ce, pour tout le monde. Nous avons trouvé le temps de nous réunir au Vamacara Studio pour enregistrer ce disque sans difficultés et nous avons pris le temps qu'il fallait pour sortir le meilleur album possible.
L&T: Comment vous faites pour organiser des dates de concerts, ça doit être un casse-tête non ?
Jacou: Ce n'est pas si compliqué que ça. On a un agenda partagé que nous tenons à jour de façon rigoureuse et méticuleuse. Nous avons trouvé une méthode de travail et d’organisation qui nous permet de pouvoir développer sereinement DDC.
L&T: En 2021, vous sortez un single "Surfacing" qui est un tribute à Joey Jordison. Pourquoi ce tribute ?
Jacou: Nous avons tous été touchés par le décès de Joey. C'est quelqu'un qui nous a tous marqués chez DDC par son incroyable façon de jouer de la batterie. HK a été le denier producteur à avoir enregistré Joey (avec Sinsaenum). Il a tenu à saluer la mémoire de Joey avec qui il était resté en contact même après la fin des enregistrements. Il nous a proposé l’idée tout en invitant Sean Z (Daath / Sinsaenum / Vented) à poser sa voix. Au final on s’est retrouvé avec une cover de "Slipknot" de qualité avec un sens pour toutes les personnes impliquées. Nous sommes heureux d’avoir pu participer à ce moment.
L&T: En 2022, vous vous retrouvez sur la scène du Hellfest, quel sacré souvenir non ?
Jacou: Oh que oui !! Nous étions extrêmement stressés de jouer ce jour-là car on allait savoir comment les professionnels de la musique et surtout comment le public allaient appréhender notre musique. Je t'avoue que de voir l'Altar se remplir et finir plein avant la fin de notre set nous a donné des ailes (rires). On ne remerciera jamais assez le Hellfest de nous avoir fait confiance et de nous avoir donné cette opportunité. Ce concert restera à jamais gravé dans nos mémoires.
L&T: Bon, question peut être un peu méchante, mais Dropdead Chaos va-t-il continuer après ce 1er album, ou bien cet album est la fin d'un super projet éphémère ?
Jacou: Si je te dis que nous sommes déjà sur le process d’écrire d’un second album ? Mais avant de parler de la suite, que nous voulons, nous allons défendre cet album partout où on nous proposera de le faire. Dropdead Chaos prend toute sa dimension en live. Donc, oui, DDC est un groupe qui sortira des albums et fera des tournées !
L&T: Les dernières questions : je vous ai vu sur scène, au Furious Fest l'été dernier, vous vous entraînez beaucoup pour avoir cette dépense d'énergie sur scène ? Vous devez être à plat à la fin.
Jacou: Je pense que chacun se gère pour pouvoir tout donner sur scène, nous avons tous nos petits rituels de préparation. Effectivement nous donnons TOUT sur scène. Nous ne voyons pas les concerts de DDC autrement. C’est une décharge d’énergie positive que nous voulons partager avec le public.
L&T: 2 ou 3 mots pour définir le groupe ?
Jacou: Sincérité, Volonté/travail, Unité.
L&T: Dernière question : quel est le dernier morceau ou le dernier album que vous avez écouté ?
Jacou: L'album "Underneath The Sound" de DDC pour préparer le prochain concert (rires). Sinon, c'est l'album "Moonshine" des excellents "Spunyboys".
L&T: Merci Jacou pour cette interview.
Jacou: Merci à toi.
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L&T Le 22.04.2023