interview
The Hellectric Devilz
Rencontre avec Oso garu, bassiste du groupe "The Hellectric Devilz" qui nous présente leur tout dernier album: The Devilz Playground". Un opus trash/ heavy dans la plus pure tradition,. Du gros son pour un pur plaisir...
Pouvez vous présenter le groupe "The Hellectric Devilz" ?
Osogaru: The Hellectric Devilz a été crée en 2017 au Pays Basque et nous avons sorti 2 albums. Le premier album « The Hellectric Club » en 2020 et ce nouvel album "The Devilz Playground". Nous sommes composés de JP « The Dude » au chant, Eric Woodwarmer et Sebas « Le Grinch » aux guitares, Flosh à la batterie et moi même Osogaru à la basse.
Musicalement, on est dans du gros hard Heavy, avec peut-être des touches de Thrash, j'ai bon ? Comment vous vous définissez musicalement ?
O: Je pense que tu es dans le vrai, on aime dire que nous n’avons pas de frontières musicales et que nous oscillons entre le heavy metal, le gros rock, le thrash et le punk. Notre objectif est de créer des morceaux qui nous plaisent en mixant les influences des différents membres du groupe.
On va parler de "THE DEVILZ PLAYGROUND", votre album. Où nous entraînez vous avec ce nouvel album ?
O: Nous entrainons l’auditeur au Hellectric Club, un endroit mal famé rempli de démons soit horribles soit sexy, ou de nombreuses boissons plus ou moins étranges coulent et ou résonne toujours de la bonne musique. Et le groupe qui passe le plus souvent au Hellectric Club est bien entendu « The Hellectric Devilz ».
On reste dans l'univers du 1er album "The Hellectric Club". D'ailleurs on en trouve un rappel sur la couverture de l'album. En fait ce club, c'est celui vers lequel on veut tous aller ?
O: C’est exactement ceci. La pochette du premier LP représentait une soirée typique dans ce club très « spécial » et la pochette du second LP donne une vision de l’extérieur. Nous avons une histoire que nous développons à travers plusieurs morceaux (« The Devil Curse ») qui se déroule dans ce bar, et nous essayons d’entrainer un maximum de monde avec nous.
Est-ce que ce "Club" sera le fil conducteur des futures productions ?
O: Le club restera une partie de l’histoire mais tout ne se passera pas dans ce club. Pour le savoir, il faudra lire la suite qui se trouvera sur le 3ème album. Mais pour l’instant, il y a déjà de quoi faire car 5 morceaux sur ce 2ème album sont liés de près ou de loin au Hellectric Club.
L'album est taillé pour la scène, comme les précédents, avec les démos. La scène c'est votre ADN ?
O: Exactement, The Hellectric Devilz a tout de suite été pensé comme un groupe orienté live. Nous travaillons à l’ancienne avec des répétitions hebdomadaires, nous construisons les morceaux ensembles et nous prenons beaucoup de plaisir à les tester en live dès qu’ils sont finis. C’est pour ceci que la plupart des morceaux de cet album qui vient de sortir ont pour la plupart déjà été joués lors de nos concerts. Certains morceaux, par exemple « Down In One », étaient déjà dans notre set avant même la pandémie de 2020.
Vous composez spécifiquement pour la scène, ou bien, il y a des morceaux que vous ne jouerez pas en live ?
O: Tous les morceaux sont destinés à être joués en live. Le seul que nous n’avons encore jamais interprété en live est « Bed of Death » mais je suis sûr qu’il finira par trouver une place dans le set à un moment ou à un autre.
Quels thèmes vous abordez ?
O: Outre les morceaux concernant l’histoire du Helectric Club, nos morceaux abordent des thèmes variés en fonction de l’énergie dégagée par le morceau. Les morceaux plus "punk" sont assez souvent orientés sur la boisson, avec ses bons et ses mauvais côtés. Quant aux morceaux plus heavy/thrash, nous parlons de sujets des fois plus sérieux comme la guerre, la folie ou la recherche désespérée du pouvoir.
Comment vous travaillez ? Qui fait quoi dans le groupe ?
O: Comme je l'ai dit précédemment, nous travaillons globalement de manière collective. Chaque membre compose et amène des idées ou une trame pour un morceau mais généralement nous le faisons évoluer tous ensembles pour au final avoir un résultat qui sonne comme du The Hellectric Devilz.
Combien de morceaux composés et au final combien de conserver ?
O: Nous avons plusieurs morceaux en cours, certains ont été écartés, certains sûrement définitivement, certains temporairement. Nous avons procédé comme sur le premier album, une fois notre sélection des 10 morceaux qui composeraient l’album, les autres ont été laissés à l’état de maquette. Nous souhaitions, comme le premier LP, un format court: 10 titres, 35 à 40 minutes. L’idée est de donner envie de réécouter l’album plutôt que s’arrêter au milieu de l’album. J’ai toujours trouvé que certains albums sont trop longs. De plus, nous faisons une musique assez énergique, et je pense que ce format est le bon.
Est ce que vous avez déjà prévu une "suite"; à cet album, vous avez déjà du matériel pour ?
O: Nous travaillons actuellement sur la suite en parallèle de la préparation des futurs concerts. Nous verrons si certaines anciennes démos ressortent ou si nous ne gardons que du matériel neuf. Dans tous les cas, nous testerons les morceaux en live. Nous recherchons toujours le coté efficace des compos et des refrains catchy que le public peut reprendre avec nous.
Même si le groupe est relativement jeune, quelles évolutions musicales ou autres vous notez depuis les débuts ?
O: La principale évolution entre les 2 albums se situe sûrement au niveau du chant avec l’arrivée de JP « The Dude » qui a amené un chant plus heavy, plus puissant et plus varié que le chant de Rob sur le premier album. A l’époque, c’est ce que nous voulions mais l’évolution s’est faite de manière naturelle. Un morceau comme « Bed of Death » avait été composé pour le premier album mais le chant ne collait pas à l’époque. C’est pour ceci qu’il a atterri sur le 2ème album. Nous avons également soigné la production de ce 2eme album qui nous satisfait pleinement car on peut entendre tous les instruments et on a réussi a garder cet aspect organique qui nous est cher.
Vous avez pas mal tourné, avec beaucoup d'autres groupes, et pas mal en Espagne également. Il y a un public Heavy en Espagne ? On n'entend pas trop parler de "gros groupes" espagnols dans ce style ?
O: En Espagne, la scène Heavy est très vivante et énormément de groupes tournent. La plupart depuis 40 ans même. Je pense que la barrière de la langue fait que la plupart n’ont pas traversé les frontières. En tout cas, le public Espagnol est bien présent, passionné et se déplace pour les concerts, c’est un vrai régal à chaque fois de jouer de l’autre côté de la frontière.
Pour conclure, je reviens sur la couverture de l'album, qui a eu l'idée, et qui la réalisée ?
O: C’est Stan Decker qui a dessiné la pochette, il a réalisé un superbe travail pour coucher nos idées sur papier. Je lui ai envoyé un maximum d’informations pour la pochette car nous savions exactement ce que nous voulions en termes de détails et d’éléments présents. Il y a de nombreux clins d’œil aux morceaux du groupe sur la pochette. Certains sont évidents à trouver mais d’autres sont plus subtils. Stan a également ajouté des éléments à la pochette et, surtout, il a mis ça en page de manière exceptionnelle. Nous sommes vraiment très satisfaits et nous espérons, comme le premier LP, pouvoir le sortir en vinyle afin d’avoir un objet encore plus beau que le cd entre nos mains.
Merci pour cette interview. J'ai bien aimé cet album, pêchu à souhait.
O: Merci à toi et au plaisir de se croiser en concert !
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