Un premier single a été dévoilé la semaine dernière : "Morning Star".
Depuis sa reformation en 2010, Sorcerer a acté pleinement sa résurrection par des performances live époustouflantes, une signature avec Metal Blade et trois albums de haute volée. Sorcerer n’a évidemment pas l’intention de s'arrêter là et entend bien faire sonner son doom metal aussi épique qu’incontournable sur de nombreuses scènes.
C’est In The Shadow Of The Inverted Cross (2015) qui a mis les choses en marche. Un disque solide qui montrait les nouvelles ambitions des Suédois. Encore plus épique, son successeur The Crowning Of The Fire King (2017) a ouvert de nouvelles perspectives sonores au quintet. Et c’est sur ces fondations posées par cet album que Sorcerer continue de construire son univers, dans un metal lourd et mélodique fait de riffs écrasants, de chants puissants et de refrains accrocheurs.
En 2020, le groupe propose une œuvre des plus élaborées : le conceptuel Lamenting Of The Innocent. Dix titres par lequel le groupe s’autorise à expérimenter encore plus : des titres plus longs, un songwriting plus nuancé et surtout une maîtrise vocale sans précédent de la part d’Anders Engberg. Il n’en fallait pas plus pour que l’album soit acclamé de toute part et que le groupe enchaîne les festivals prestigieux. Plus rien ne semble désormais arrêter Sorcerer qui sera de retour à l’Automne 2023 avec Reign Of The Reaper. Un album qui, selon le groupe lui-même, contient certains des passages les plus sombres, les plus lourds et les plus agressifs mais aussi les plus lyriques et mélodiques que Sorcerer n’ait jamais enregistré.
Tout au long de l’année 2022, le groupe s’est retranché dans son home-studio avant de se rendre à Stockholm, au SolnaSound Recording pour enregistrer la batterie en compagnie de Simon Johansson (Wolf, Soilwork) et de Mike Wead (King Diamond). Pour le reste, et comme depuis son premier album, Sorcerer a une fois de plus fait appel à Ronnie Björnström (pour toute la partie enregistrement, mix et mastering) et Jani Stefanovic (pour les artworks des singles et le livret de l’album). La pochette de Reign Of The Reaper a, quant à elle, été confiée à Joakim Ericsson. Enfin, Conny Welén a contribué à cet album en lui ajoutant diverses ambiances et arrangements. “Nous travaillons avec Conny depuis 2015 et In The Shadow Of The Inverted Crosse, l’album qui marquait notre reformation. Sa contribution à notre son s’entend dans chacun des titres de Reign Of The Reaper. Chaque note de clavier est son œuvre, tout comme nombre d’arrangements. Il a aussi participé à l’écriture de certains textes et de certaines mélodies vocales.” (Anders Engberg, chant)
Avec “Morning Star”, le premier single de Reign Of The Reaper mais également sa piste d’ouverture, Sorcerer conte la chute de Lucifer. “Morning Star” est un titre estampillé “classic” heavy metal porté par une rythmique puissante et des guitares mélodiques qui embarque l’auditeur dans un voyage à travers l’enfer et le royaume de Pandémonium. Le guitariste Kristian Niemann
Au-delà des cavalcades heavy metal, Sorcerer est surtout connu pour ses morceaux très longs ; des monuments doom avec leurs lots de passages catchy et de refrains mémorables. Le second single, l’éponyme “Reign Of The Reaper” ne sera pas une exception à ce niveau. Plongeant l’oreille dans les royaumes de la mort et de l’effroi, “Reign Of The Reaper” se veut aussi épique que sombre. Anders ajoute : “Lorsque nous cherchions un titre qui illustrerait parfaitement l’album, “Reign of The Reaper” a d’emblée fait l’unanimité D’une certaine manière, nous voulions que tout s’articule autour de cette apparence majestueuse que confère l’artwork à la figure de la Mort. Musicalement, c’est une chanson typique de Sorcerer : lourde et mélodique avec des changements d’ambiance et des solos exceptionnels. Un morceau épique comme nous les aimons tant.”
“Le concept du troisième single, “Curse Of Medusa,” s’est imposé de lui-même. Il est né de l'ambiance que dégagent les riffs de guitare et du fait que la structure du morceau les pousse au premier plan. Ce titre a un son très méditerranéen et ses refrains sonnent à la fois tragiques et majestueux. Sur la démo, et presque pour plaisanter, Anders chantait “…the Curse of Medusa…". Et l’histoire de Méduse collait parfaitement à l’esprit de la chanson. Nous ne voulions pas nous cantonner aux histoires de vikings, d’épées et de boucliers, nous souhaitions aller plus loin et trouver d’autres façons de mettre en musique des histoires légendaires. Reign Of The Reaper illustre nombre de folklores et de contes, le tout sur fond de doom épique. Nous avons pris beaucoup de plaisir à composer cet album.” (Justin Biggs, basse)