Spinefarm a confirmé que le légendaire groupe britannique de doom, Electric Wizard, sortira « Black Magic Rituals and Perversions Vol 1 » leur nouvel album live-to-tape de deux disques, le 13 décembre 2024.
Enregistré sur un magnétophone 16 pistes, capturant leur essence, leur malveillance, « Black Magic Rituals and Perversions Vol. 1 » est aussi lourd que ce que l'on peut attendre de The Wizard.
« C'est brut de décoffrage », s'enorgueillit Jus. « On dirait une session de répétition d'une démo de black metal perdue dans les années 70 ou quelque chose comme ça. C'est brut, méchant, ça hurle dans ta face. J'ai toujours promis qu'Electric Wizard était comme des rats dans ta face. C'est c'est presque ça ». Alors que la pandémie de COVID s'installe en 2020, Electric Wizard se demande s'il pourra un jour rejouer sur scène. Dans les contrées sauvages du Westcountry anglais, où vivent le chanteur/guitariste Jus Oborn et la guitariste Liz Buckingham, le groupe est descendu dans la rue.
Buckingham, le groupe s'est réfugié dans sa crypte pour réaliser un album live unique en son genre.
« À ce moment-là, nous faisions des concerts depuis deux ans, nous avions fait trois fois le tour de l'Amérique, nous étions allés au Japon et en Australie, et nous avions un bon son. Nous avions fait le tour de l'Amérique trois fois, nous étions allés au Japon et en Australie, et le son était assez bon à la fin », ajoute Jus. « Quand la pandémie est arrivée on s'est dit : « Et puis merde, peut-être qu'on ne jouera plus jamais ». Nous sommes donc allés dans la salle de jam et nous avons joué les chansons pour les enregistrer afin d'avoir une idée de notre façon de jouer, pour les enregistrer et capturer la façon dont nous jouions à ce moment-là ».
L'album s'ouvre sur l'énorme « Dopethrone » et reprend des titres phares du doom apocalyptique tels que « Witchcult Today », “Satanic Rites of Drugula” et le toujours destructif “Funeralopolis”, le set présenté ici montre à quel point The Wizard peut être puissant et dominant.
Jus explique qu'il a voulu capturer un sentiment semblable à celui du classique No Sleep 'til Hammersmith (1981) de Motörhead, ou encore le sentiment de l'existence d'un groupe de musique de chambre (1981) de Motörhead, ou l'impression que l'on a sur ALIVE ! (1975), d'une fenêtre sur quelque chose, un monde créé par le groupe. C'est aussi, dit-il, l'occasion pour un groupe aussi important et culte qu'Electric Wizard de mettre en lumière quelque chose de l'envers du décor du metal, ne serait-ce que pour de faire peur à ceux qui ne sont pas préparés.
« Nous avons toujours essayé d'amener l'underground dans l'overground », explique Jus. « Plutôt de faire semblant de jouer dans un grand stade ou une arène ».
Une bande-son pour la fin du monde ?Venez par ici, mes fanatiques.
L'Electric F*cking Wizard vous attend… « Rituels de magie noire et perversions Vol. 1 »